6 août 2007
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ALGERIE 54/56 , PARA et AVIONS
Il y a dans tous les souvenirs des paras qui grenouillaient labas en Algérie des "bêtes" qu'ils ont aimés ou haïs , les avions .
Il n'y a pas de parachutisme sans avions . A mon arrivée au CESn°1 , je fait connaissance avec un engin assez particulier le Ju 52 . Appareil allemand de chez Junker qui roule déjà sa bosse depuis pas mal de temps .Né en 1934 avion de transport civil , il est vite transformé par la Luftwaffe en bombardier et surtout en machine a tout faire . C'est incroyable ce qu'il est capable de faire . Baptisé "Tante Ju" il va révéler ses qualités , sûreté ,robustesse et indestructibilité ......enfin presque . Il va servir en Indochine après sa récupération par les Français .
Mais ceux que j'ai connu et emprunté n'étaient plus des engins très brillants , les trois moteurs étaient poussifs, les "carrosseries" avaient souffert et sous la vibration ses ailes on voyait les rivets tressauter , pour nous, dangereusement . Les français l'appelaient "Toucan" . Il parait qu'il pouvait transporter dix huit soldats entièrement équipés mais a Philippeville - aérodrome de Valée - un stick de douze paras faisait son bonheur . Les parachutes c'est lourds . Une fois .......
.....le pilote commence a penser comme moi , il ne veut pas décollé ! Les rivets tremblent , le copilote poussent les moteurs au maximum , mais c'est toujours la piste que je vois défiler . Le largueur me regarde calmement et fait remonter les gus vers la cahute du pilote . Je sens que la queue se lève et enfin je ne vois plus la piste mais de l'herbe et de petits buissons rabougris . Le chant des moteurs change de tonalité .....nous volons ! Il était "moins une" , nous rasons de petits arbustes et doucement nous prenons de l'altitude . Le pilote passe le manche au copilote et se tourne vers nous avec un large sourire et fait le signe de s'éponger le front . Simple passager , sans parachute , je suis heureux de l'atterrissage réussi après le largage . Ces pilotes sont des as que nous aimons et respectons .
Mais nous aimons le Ju 52 car il ne vole pas vite et comme nos pépins s'ouvrent dans le vent des hélices , le choc a l'ouverture n'est pas trop rude .
Bientôt arrive une autre vedette le Douglas DC3 , le fameux DAKOTA , mais celui-là, même si on le trouve beau , plus moderne , plus sécurisant , on ne l'aime pas beaucoup parce qu'il va trop vite et que de ce fait le choc a l'ouverture est violent . Mais on va finir par l'aimer car le pliage du pépin "suspente d'abord " va amener l'extraction de la voilure hors du vent des hélices et l'ouverture du parachute sans choc violent .
Ce bel oiseau est bimoteur , puissant, né en 1936 . Il a équipé la majorité des compagnies aériennes a travers le monde et il a largué les paras du "Jour le plus long " en Normandie , en Juin 44 , et bien d'autres encore .
Et puis la "porte" est plus haute et les grands paras ne s'assomment plus en sortant trop vite comme sur la "Tante Ju" . Et pour le largage des caisses l'ouverture pouvait s'agrandir . J'ai fait pas mal de ballades sur ce DC3 et les pilotes s'amusaient bien avec .
Mais le meilleur était a venir , mais c'est une autre histoire que je vous raconterais bientôt . J'ai entendu dire que des DAK volaient encore régulièrement dans certaine régions d'Afrique ou d'Asie .Il y a dans tous les souvenirs des paras qui grenouillaient labas en Algérie des "bêtes" qu'ils ont aimés ou haïs , les avions .
Il n'y a pas de parachutisme sans avions . A mon arrivée au CESn°1 , je fait connaissance avec un engin assez particulier le Ju 52 . Appareil allemand de chez Junker qui roule déjà sa bosse depuis pas mal de temps .Né en 1934 avion de transport civil , il est vite transformé par la Luftwaffe en bombardier et surtout en machine a tout faire . C'est incroyable ce qu'il est capable de faire . Baptisé "Tante Ju" il va révéler ses qualités , sûreté ,robustesse et indestructibilité ......enfin presque . Il va servir en Indochine après sa récupération par les Français .
Mais ceux que j'ai connu et emprunté n'étaient plus des engins très brillants , les trois moteurs étaient poussifs, les "carrosseries" avaient souffert et sous la vibration ses ailes on voyait les rivets tressauter , pour nous, dangereusement . Les français l'appelaient "Toucan" . Il parait qu'il pouvait transporter dix huit soldats entièrement équipés mais a Philippeville - aérodrome de Valée - un stick de douze paras faisait son bonheur . Les parachutes c'est lourds . Une fois .......
.....le pilote commence a penser comme moi , il ne veut pas décollé ! Les rivets tremblent , le copilote poussent les moteurs au maximum , mais c'est toujours la piste que je vois défiler . Le largueur me regarde calmement et fait remonter les gus vers la cahute du pilote . Je sens que la queue se lève et enfin je ne vois plus la piste mais de l'herbe et de petits buissons rabougris . Le chant des moteurs change de tonalité .....nous volons ! Il était "moins une" , nous rasons de petits arbustes et doucement nous prenons de l'altitude . Le pilote passe le manche au copilote et se tourne vers nous avec un large sourire et fait le signe de s'éponger le front . Simple passager , sans parachute , je suis heureux de l'atterrissage réussi après le largage . Ces pilotes sont des as que nous aimons et respectons .
Mais nous aimons le Ju 52 car il ne vole pas vite et comme nos pépins s'ouvrent dans le vent des hélices , le choc a l'ouverture n'est pas trop rude .
Bientôt arrive une autre vedette le Douglas DC3 , le fameux DAKOTA , mais celui-là, même si on le trouve beau , plus moderne , plus sécurisant , on ne l'aime pas beaucoup parce qu'il va trop vite et que de ce fait le choc a l'ouverture est violent . Mais on va finir par l'aimer car le pliage du pépin "suspente d'abord " va amener l'extraction de la voilure hors du vent des hélices et l'ouverture du parachute sans choc violent .
Ce bel oiseau est bimoteur , puissant, né en 1936 . Il a équipé la majorité des compagnies aériennes a travers le monde et il a largué les paras du "Jour le plus long " en Normandie , en Juin 44 , et bien d'autres encore .
Et puis la "porte" est plus haute et les grands paras ne s'assomment plus en sortant trop vite comme sur la "Tante Ju" . Et pour le largage des caisses l'ouverture pouvait s'agrandir . J'ai fait pas mal de ballades sur ce DC3 et les pilotes s'amusaient bien avec .
Les photos sont en dessous cet aricle .