Je n'avais aucun texte de prêt aujourd'hui ....soudain l'éclair ...."Mais c"est bien sur " moi aussi j'ai pédalé sur les routes de France et de Navarre et sans bibine de l'Oncle Amstrong . Mais pas sans aspirine et un bon café, quand les
jambes devenaient lourdes.......J'ai déja écrit cette épopée, LA GRANDE ESCAPADE .....souvenez vous les anciens !
1953 - LA GRANDE ESCAPADE, L'ANNÉE DE MES VINGT ANS ....
Cette année là , je tentais , un gros coup qui aujourd'hui , vous paraîtra totalement dérisoire , bon rouleur , bon grimpeur , je faisais avec mon copain Pierrot de 150 à 250 klms chaque fin de semaine . Compiègne, Laon , Gisors pouvaient nous voir passer . J'avais donc une grande habitude de la route qui , à cette époque , n'était pas dangereuse vu le peu de véhicules automobiles qui circulaient .
Nous sortions de la guerre et la voiture était un luxe qui n'avait pas encore atteint les couches populaires comme maintenant . Alors nous , cyclistes au long cours , étions les rois de la route , tranquilles , respectés et admirés par les "minots" qui nous voyaient passer .
On commençait a nous appeler " les cyclotouristes " ......
Cela faisait bien de placer ce qualificatif dans une conversation avec les filles . Nous allions de village en vallon , de château en monastère , découvrant les richesses de notre beau pays de France . Nous n'avons jamais eu le moindre sentiment de supériorité par rapport aux jeunes des pays traversés qui ne connaîtrons d'autres pays que ceux que l'armée voudra bien leur faire visiter . Malheureusement pour beaucoup ce sera la guerre d'Algérie .
Mon désir était de faire un grand périple sur l'Aquitaine et une partie du Massif Central que je ne connaissais pas , a part la région de Marmande ou habitait ma tante .
Mais ma mère refusait obstinément de me laisser partir seul . Même a vingt ans nous n'étions pas majeur et nous obéissions a nos parents . Cela a bien changé aujourd'hui . Devant ce refus incompréhensible pour le Routier-Scout que j'étais, habitué à l'aventure et au contact avec les étrangers , j'allais user d'un subterfuge en faisant un gros mensonge .
Je lui dis qu'un copain , Routier-Scout comme moi , m'attendrait à la gare de Nantes pour rouler ensemble . N'étant plus seul , elle accepta avec de gros soupçons mais grâce à mon père , je gagnais tout de même ma promesse de liberté et d'aventure . Il faut dire qu'a cette époque c'était tout de même une aventure . Pas de carte bleu ni de compte en banque je devais avoir tout l'argent sur moi, peu d'ailleurs car nous n'étions pas riches et il me fallait prévoir pour un mois .
A la suite de ce feu vert , il me fallait préparer mon coursier, le matériel etc......... et cette histoire je vais vous la conter au présent , ma mémoire aidée par des notes est extraordinaire sur cette période de ma vie .
Je continue demain ? En reprenant l'ancien texe en partie et en commentant par rapport a notre vie moderne ?