Les machines doivent s'arrêter dans les ateliers de l'usine . Les ouvriers et les ouvrières se hâter vers la cantine , reprendre des forces pour continuer le labeur quotidien .
Mais pour le pain quotidien , le boulanger a éteint les lumières du fournil . Alors l'industrie a pris la place de l'homme . Pain industriel , simplement "réchauffé" ou finit de cuire dans un " Point chaud " .
On ne sent plus la bonne odeur du pain , du vrai pain , avec une farine pas trop blanche ...... les gens ne savent pas que plus la farine est blanche moins le pain est riche !
Le germe du blé est parti chez le pharmacien , l'écorce du blé aussi ......que lui reste-t'il a ce pain blanc . A vrai dire pas grand-chose . Mais attention au pain dit complet.... c'est parfois de la farine blanche dans laquelle du son a été mélangé , arnaque classique car pas de germe de blé !
Mais ces cloches qu'on entend ne sont parfois que des enregistrements pilotés par ordinateur........pour soulager la vieille charpente qui les supporte......mais les vibrations de l'air ne sont plus les mêmes...... et un chômeur de plus .
Sur son banc au fond du jardin , le vieux qui tirait sur les cordes des cloches , a l'impression que le bon Dieu doit pas être content . Ce doit être vrai car la foudre a frappé le clocher d'une longue langue de feu . Deux pigeons en descende grillés . "y a plus qu'a ouvrir un bocal de petits pois" pense le vieux sonneur en ouvrant son opinel .
Il regarde le ciel , les nuages sont partis , il n'a pas plut . Orage sec dit la Léonce qui remonte de la rivière avec sa bèrouette de linge humide .
Avec tendresse il se souviens de leur galipettes dans les blés qui savaient si bien cacher leurs amours de jeunesse .
L'angélus sonne dans les hauts parleurs du vieux clocher , il reconnaît les voix des ses vieilles cloches , rescapées d'une tentative de vol des Prussiens en 70 .
Un scarabée traverse le chemin . Un merle le récupère .
La vie continue , mais tout de même , les cloches ......