journal d'un vieux raleur mais bon coeur , a fait son service militaire en Algérie 1954, 55,56 , ancien para pour le sport et pas pour la guerre , viscéralement a gauche pour la justice et la liberté .
Le jour qui se lève
n'efface pas mon rêve
tes seins je devine sous la blouse légère
ton amour n'est pas éphémère
nos vies sont liées
nos coeurs par l'amour embrasés
je ne vis plus que pour toi
tu vis toujours en moi
sur le papier jeter des mots
qui ne sont pas des émaux
Que faire quand l'âge est venu
que se rappeler ce qui est perdu
Amant brûlant je fus
Amour toujours entretenue
Mais le rêve m'apporte la joie
et me rappelle nos nombreux émois
mes amis qui se disent vieux
parfois je les sent envieux
ils n'ont pas compris
que l'amour n'as pas d'interdit
il ne comprenne pas ma joie
ils sont devenus petits bourgeois
de la chambre a la cuisine , du fauteuil a la chambre
de la mort c'est déjà l'antichambre
j'ai envie de les secouer
de leur dire bougez ,marchez ,aimez
la vie ne s'arrête pas a quatre fois vingt ans
et pourquoi pas , soyez des amants
les caresses sont plus tendres
vous devez savoir vous y prendre
ou alors de la vie
vous n'avez rien appris
Tristement je vous regarde
vous voyez mais ne prenez plus garde
au regard malicieux d'une fille qui passe
elle est pourtant la vie mais votre vue est basse
vous ne croyez plus a l'amour
vous restez prostré dans votre cour
désolé je quitte vos alentour
moi j'ai pour toujours
La maladie d'amour