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journal d'un vieux raleur mais bon coeur , a fait son service militaire en Algérie 1954, 55,56 , ancien para pour le sport et pas pour la guerre , viscéralement a gauche pour la justice et la liberté .

LA LÉGENDE DE JIMMY LE PARA......

    Je suis mort de rire en attendant ma véritable mort . Mon copain Jean me dit qu'il veut écrire mes aventures car dit-il je suis maintenant autour de la Bastoche une véritable légende . Ce que je sais c'est que cet animal va me donner le beau rôle , il me donne toujours le beau rôle .
    En attendant il a trouvé le bon filon , inspecteur dans une compagnie d'Assurance contre l'Incendie . Moi comme toute les semaines je ne sais même pas quel genre de mission je vais avoir , la plus délicate me dit mon patron Gérard . La plus délicate mais cela veut souvent dire la plus dangereuse .
    Ninette m'a tricoté un beau pull over bleu . Bleu comme tes yeux a-t-elle ajouté . Avec le petit vent frisquet qui tourne autour de la colonne de Juillet , c'est ainsi que s'appelle la colonne au sommet de la quelle trône  le Génie de la Bastille , ce pull est le bienvenu .
    C'est frileux parfois un para m'a dit en riant me belle Ninette qui se promène toute nue dans le studio . Je lui répond que c'est normal par ce que dans avion militaire , il y a plein de courant d'air .....ils ouvrent la porte pour nous faire sauter . Idiot dit-elle en passant sa petite langue sur ma bouche !

    Dans l'escalier qui monte au bureau de Gérard , je croise une fille a faire bander un régiment d'eunuques . Une taille de guêpe , une poitrine pour nourrir au moins trois mômes en même temps et des coussins arrières qui doivent l'empêcher de sentit les cahots de la route .
    En rentrant dans le bureau de Gérard , a son air narquois je me dis qu'il m'a encore trouvé une mission a la mord moi le....... pardon , une mission pas banale . Bingo , protection du porte-avion rencontré dans l'escalier .
    J'ai un peu exagéré sur ses avantages mais dans ce petit chemin qui monte a l'assaut de la colline , au-dessus du Chemin des Dames près du vieux Craonne , la vision de ce "grenadier de l'empire" est assez hilarant . Ses fesses tendent a  craquer le pantalon de treillis trouvé dans le surplus de Gérard . La dessus elle a enfilé une veste avec des brandebourgs argentés , je te dis pas la touche de la luronne .
    Mademoselle Ingrid de Loudenrbach veut revoir les endroits ou son grand père a perdu ses bijoux de famille en 1917 lors de la grande offensive . Heureusement il avait fait deux enfants mâles a son épouse avant de partir au front .Elle travaille comme secrétaire-stagiaire a son ambassade , celle d'Allemagne , dont l'ambassadeur bridge parfois avec mon patron . Gérard a beaucoup de relation . Elle veut a tout prix retrouver des traces de ce grand -père dans les casemates encore visibles en contre bas du plateau . J'ai beau l'en dissuader .....achtung, achtung ,minen .....elle fouine partout et pénètre dans le sous-bois . De cheminements en cheminements , nous marchons , mal , dans ce fouillis de ronciers qui ne me disent rien de bon . Je lui explique qu'il y a des obus en pagaille qui remontent des sols, non explosé et toujours dangereux . Rien a faire cette gretchen c'est un vrai bulldozer . On comprend qu'avec des nanas comme ça , Hitler ai gagné la première manche .
    Il fait chaud , j'ai de plus en plus soif , mais elle ne veut rien entendre pour descendre retrouver la voiture . Au milieu d'un roncier elle me dit - faire pause mais pas dire mateumoiselle , appelle moi Ingrid - ya , Ingrid , mais moi  j'ai toujours soif...... elle enlève sa veste , son maillot qui recouvrait ses seins , en prend un entre ses mains et me le met sous le nez en riant  - boire lait , petit français , meilleur que le vin ....... J'ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait , ou trop bien , explosion ,un bruit brutal et assourdissant ,de la terre partout , l'odeur de la poudre , un corps violemment propulsé , me couche au sol . Je réalise que je ne peux pas bouger , Ingrid est couchée sur moi , semble inerte et j'ai la tête entre ses deux seins ........

    Reprenant lentement mes esprits , je repusse un sein puis l'autre et doucement j'arrive , avec bien du mal , a dégager mon buste . Je prend un bonne bolée d'air et je réalise qu'elle respire . Je dégage mes jambes et la repousse totalement sur le coté et la couche sur le dos . La luronne , ne semble rien avoir , simplement étourdie par le bruit et le souffle . Je lui met deux claques et elle pousse un  cri affreux . Puis elle se met a rire , toujours a moitié nue .
- alors kamarade , nous pas kapout  .......
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    Je n'insiste pas pour trouver l'origine de cette explosion qui par chance ne nous a pas tué comme tant d'autres imprudents qui ont laissé leurs vies sur cette colline . La charge explosive s'est faite a contre pente . Mais une autre attaque semble se préparer et je reste sur mes gardes . Ingrid non seulement laisse ses seins a l'air mais elle déboucle le ceinturon du treillis en me regardant et en passant sa langue sur ses lèvres . J'ai beau lui dire que des promeneurs peuvent arriver , attirés par le bruit de l'explosion . Rien n'y fait elle m'explique qu'ayant manqué de perdre la vie elle veut remercier Dieu en faisant l'amour .
- mais Ingrid , nous passerons a l'église du village pour remercier Dieu , si tu es croyante ......
- tu veux mettre goupillon dans mon bénitier ...... dans l'église ... hooo petit Français cochon mais avec confort.....
- non Ingrid , faire une prière simplement  et mettre un cierge ......
- oui mais moi l'allumer !
- Ingrid j'ai le devoir de te ramener à Paris , pas de faire l'amour avec toi . J'ai dit non , c'est non . Allez rhabille-toi , nous redescendons a la voiture ......
    Alors là , j'assiste a une autre explosion . Elle trépigne . Elle hurle . Elle me frappe sur la poitrine avec ses poings .
Elle me dit qu'elle va porter plainte pour viol . Elle écume presque ........
    Jamais vu une furie pareille et vu son gabarit c'est assez inquiétant , elle me domine d'au moins 10 centimètres . Elle m'attaque maintenant avec ses genoux et voyant que ne je cède pas elle essaie s'assoit de me rendre momentanément impuissant .
    Ne voyant plus de solution je lui colle deux paires de baffes.......et miracle ,elle s'effondre sur mon épaule et pleure doucement .

    Je respire un peu mieux , elle recouvre ses seins , s'assoit a coté de moi , éclate de rire  et m'annonce tranquillement , dans un Français parfait - Bravo tu as joué ton rôle a la perfection ....... et oui , sur la demande de Gérard il était entendu que je devais te pousser a l'extrème pour voir a quel degré il peut te faire confiance ......
- ho le salaud ........
    Deuxième surprise , Gérard apparaît au détour du roncier , hilare ....... - Jimmy tu as fait face a la situation créée par Ingrid , qui n'est ni allemande , ni secrétaire mais professeur de close-combat au sein des Services Secrets .
- mais l'explosion qui aurait pu nous tuer , je ne l'ai pas inventer et cela vous ne l'aviez pas prévu .....
- et si , une simple fougasse , beaucoup de poudre mais pas de métal et la contre pente a fait le reste .......
- c'est pas l'explosion de la fougasse qui t'a fichu par terre mais simplement la belle Ludivine qui t'a poussé violemment ......
- et en plus elle ne s'appelle pas Ingrid ......   
- non je te présente Ludivine Dupuis , née à Barbés d'un père Fort des Halles et d'une mère marchande des Quatre saisons ....... tout ce qu'il y a de plus Français .....
- et si j'avais réagit autrement ?
- c'était la porte ,la légende de Jimmy le para se terminait ici mais j'étais persuadé tenir en toi mon bras droit et sans doute le futur patron de l'Agence .......

    Je ne sais plus quoi penser et je regarde admiratif , la belle Ludivine qui vient de troquer son pantalon de treillis pour un short croquignolet qu'elle a extrait d'un sac à  dos . Ses cuisses sont sublimes et le soleil qui les caresse me rend jaloux .......maintenant que je sais que ce n'est pas une cliente !
    Mais je sais que j'en voudrais toujours à Gérard de m'avoir fait jouer cette comédie .
    De retour a la Bastoche , nous avons fêter cette aventure que Gérard a raconter à Ninette . J'ai l'impression qu'elle me regarde avec encore plus d'amour dans ses yeux .
    En sortant du café , Gérard me glisse a l'oreille , ce soir tu vas avoir droit a une représentation de gala .
   
    La vie d'une légende n'est pas toujours un long fleuve tranquille .


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