22 avril 2008
2
22
/04
/avril
/2008
09:26
Ce matin là .......
........ je coupe le moteur juste devant la société car miracle j'ai la chance d'avoir une place juste devant la porte . A peine rentré dans le hall je vois une de nos secrétaires qui s'agite - jean , vite , une mission urgente , la courtière est dans ton bureau - effectivement , Michèle du cabinet S.G est assise devant mon bureau, avec comme d'habitude sa jupe a mi-cuisse . C'est maintenant une vieille copine mais elle s'habille toujours très court et vous exciterait un wagon de séminaristes .
Elle m'explique qu'un client très important de son cabinet veut assurer immédiatement un château qu'il vient d'acquérir et repart ce soir aux USA .
Après une route a vive allure nous rentrons dans la campagne profonde et par un chemin de terre cahoteux ou le pont de son petit bolide fréquente dangereusement les pavés proéminents , débouchons face a un château particulièrement délabré .
Le gardien annoncé doit-être tombé dans une oubliette mais la porte est ouverte . C'est pas dieu possible comment ton client a pu acheté ça sans le voir lui dis-je devant son regard surpris et inquiet . Nous montons ensuite a l'étage pour découvrir le gîte du gardien , complètement ivre , dans une pièce emboucanné par une multitude d'odeurs peu agréable .
Avec le vent qui s'est levé et les craquements des vielles poutres et des planchers on croirait un château hanté . Nous atteignons enfin le grenier ou nous trouvons des traces d'un squat qui me semble récent et peut -être toujours occupé . Mic , toujours si courageuse habituellement se rapproche de moi , elle a peur.
Au moment ou nous retrouvons le premier étage , nous sommes tétanisés par un bruit épouvantable , une poussière envahit le couloir , nous pouvons a peine respirer . Je devine ce qui s'est passé , j'ouvre la porte de la "cagna" du gardien . Plus de gardien , plus de plancher . Tout est descendu au rez de chaussée .
Je la fait sortir rapidement , je retourne dans le bâtiment et me penche sur le corps du gardien , il ne semble avoir ni plaie ni bosse et sa respiration et très régulière . Au moment ou je quitte la pièce il se retourne sur son grabat laisse échapper un pet sonore sans se réveiller .
Je retourne a la voiture ou Mic est en train de se brosser . J'en fait autant et nous redevenons presque présentables . A la gendarmerie la plus proche nous racontons notre histoire aux gendarmes qui nous disent ne pas être surpris du tout .Ils vont faire le nécessaire pour le vieux et pensent que le squat est celui d'une petite bande des jeunes voleurs qui écument les villas des parisiens . Nous voilà passés Auxiliaires de gendarmerie ..... !
Avec son sens habituel de l'humour anglais (elle est réellement anglaise) elle me dit " Bien sur t'en veut pas " et nous éclatons de rire tous les deux . Nous déjeunons dans la petite auberge proche de la gendarmerie ou le capitaine explique a la patronne notre aventure . Cette dernier compatissante avec Michèle l'emmène se doucher et remettre de l'ordre dans sa courte chevelure .
Je me détend avec un bon whisky mais Michèle qui conduit n'a le droit qu'a quelques larmes dans mon verre . Intimité vous pensez , pas du tout entre nous c'est comme a l'armée quand nous buvions a plusieurs dans la même gamelle .
C'était une vraie copine.........
Published by jean le francilien
-
dans
LES TRIBULATIONS D'UN INSPECTEUR D'ASSURANCE .
commenter cet article …
commenter cet article …