C'était dans le début des années soixante.....suite de la saga "Jimmy le para"
Par un beau matin d'été ou les hirondelles faisaient ripaille des insectes volants du ciel parisien , ma secrétaire me dit que je dois appeler un certain Jimmy . C'était Jimmy le para comme on l'appelait a la Bastoche .
- Jean , il faut que tu me rendre service . Aller rechercher dans une propriété solognote mes deux aides , Mélanie et Sophie , plus ou moins sous la surveillance de barbouzes . Ils nous ont piqué les deux filles par surprise et font pression sur mon patron pour que je ne m'intéresse pas au passé d'un de leurs copains....une vrai mafia ces services de sécurité....
- Jimmy si ma femme me vois avec ces deux souris , je suis mort ......et je n'ai même pas d'arme ....
- passe au bureau du patron , tu prendra mon Bereta et les coordonnées de leur planque ....
La nuit tombe quand j'atteins la Sologne , dans la boite a gants l'automatique de son patron , un 9 m/m . Et subitement je retrouve mes réflexes de la-bas mais les nuits y étaient plus claires . Je gare la voiture en marche arrière sur un petit chemin de terre , faisant fuir des lapereaux , et j'observe l'environnement de ce château .
Les filles que je dois libérer, sont des anciennes des Service Action , elles savent tuer sans frémir . Mélanie tire aussi vite que moi et Sophie se sert de l'arme blanche avec dextérité . Un peu goudous sur les bords elles sont aussi des dévoreuses de mâles ....ce qui m'a toujours fait m'en méfier .
Au bout d'une heure ,une certitude , il n'y a pas de chien . Mais je remarque deux sentinelles ......les bougres se méfient mais sachant Jimmy en mission en Afrique , ils relâchent un peu leur surveillance . Ces gens las sont la lie des services secrets , anciens barbouzes sans foi ni loi , ils tuent comme ils respirent . Je rampe vers la première sentinelle que je répugne a tuer mais mon tranchant de main frappant la nuque l'endort , il va dormir pour un bon bout de temps . Récupération de son arme , ses poignets immobilisés dans le dos par les menottes je suis tranquille pour un certain temps . C'est aussi facile pour le deuxième .
Les graviers autour de la bâtisse ne m'empêchent pas d'arriver sans bruits le long des soupiraux du sous sol . En Algérie mes copains m'appelait "l'homme qui marche sans bruit ".
Un occupant du château sort sur la terrasse au dessus de ma tête.....et pisse a dix centimètres de ma tête....ça sent le pastis a plein nez ! Avec une démarche un peu chancelante.....doit pas tenir le litre celui-là ....il descend l'escalier de la terrasse . Pas le temps de réfléchir , mon bras part , il tombe ....j'ai peur d'avoir frappé un peu fort....! Et de trois....au suivant ....
` D'un bond je suis sur la terrasse , ils ne sont plus que deux a l'intérieur avec un nombre de bouteilles d'alcool , que c'en n'est pas raisonnable ! Mais cela m'arrange bien les rombiers ne doivent pas être très valeureux au combat en ce moment .
- mais qu'est ce qu'il fout Jack dit l'un deux ....je vais aller voir , pendant ce temps portes donc a boire aux deux putasses , pour l'échange faut qu'elles soient en bon état .
Il sort sur la terrasse.... s'affaisse sans un bruit .....et de quatre , je me sent rajeunir .....l'action ,il n'y a que cela de vrai.....
A ce moment j'entend un horrible cri dans le sous-sol , je déboule l'escalier et j'éclate de rire ......le gus a la chaînette d'une paire de menottes qui lui comprime la glotte ... il n'as pas vu Mélanie planquée derrière la porte ......mais le pire c'est Sophie qui lui tord lentement la zigounette pour lui faire avouer ou sont les clefs .......que j'ai raflé en passant la haut .....
Je libère les deux gazelles dont les mini-jupes ne cachent grand chose . Elles me roule la pelle de ma vie ....c'est chaud une espionne ! Par contre elles m'apprennent qu'au moins huit salopards doivent rejoindre dans la nuit .....c'est pas le moment de rester , fuyons ....
Des phares éclairent le château , le mini-bus avec les huit rombiers s'immobilise devant l'escalier de la terrasse ....stupeur ...ils découvrent les deux guignols que j'ai occis ......avec les deux filles nous giclons.....le temps qu'ils réalisent les rafales d'armes automatique fauchent les branches des arbres ....trop haut messieurs....et nous plongeons dans le fossé qui borde le chemin ou ma voiture est stationnées . Mais ce n'est pas terminé , tout phare éteins ils vont essayer de bloquer le petit chemin .....d'autres arrivent par le travers de la pelouse .
La voiture rapide confiée par le patron de Jimmy démarre au quart de tour , phares allumés je fonce vers eux , ils sont éblouis et leurs tirs semblent glisser sur le carrosserie ......elle est un peu blindée , fonce , me hurle Mélanie pendant que Sophie fait un carton sur les gus qui entourent le mini-bus .
Sous le coup de boutoir de notre monstre, un peu blindé , le minibus se couche et nous passons accompagnés par une symphonie en 9m/m que nous jouent les deux filles .
- retourne on vas les finir s'exclame Sophie .....ho oui , ho oui , continue Mélanie ......
Je m'arrêtes a coté d'une gendarmerie et j'appelle Paris , quinze minutes après deux pandores viennent nous inviter a nous réconforter en nous offrant un bon café ...... Leur commandant vient au devant de nous et s'écrie "Mélanie c'est toi qui a fait tout ce bruit " et lui saute au cou ....ils ont fait Saint-Cyr ensemble.....lui après a dévié vers la gendarmerie , ce que Mélanie lui reproche gentiment .
Nous apprenons qu'un escadron de gendarmerie encercle le château et qu'ils ont beaucoup de mal avec les "barbouzes" ........tu vois qu'on aurait du les finir me sussure Sophie a l'oreille .
Ha les femmes.....jamais contentes !
Heureusement Jimmy a récupéré ses deux souris .....avant qu'elles te violent s'est-il écrié dans un grand éclat de rire......en me remerciant . Jimmy nous pourrions incorporer Jean dans notre équipe s'exclament de concert Mélanie et Sophie .......Noooon , au secours ,.....mais avant que je m'éclipse elles me plaquent , chacune a tour de rôle , un baiser sur la bouche.... Chaudes les filles , chaudes !
Et je m'en vais , clopin , clopant
Dans le soleil et dans le vent
La Bastille luit sous la pluie , une petite pluie d'été , qui glisse harmonieusement sur les cuisses que la mini-jupe oublie de protéger . Le charme de la Parisienne explose en toute circonstance , même sous la pluie . Je sais , j'en ai épousé une......de Parisienne !
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