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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 11:34

    J'écarte la toile , comme un ami , le soleil, encore un peu pale dans la brume du matin , pénètre sous la tente ..... et caresse les seins de Monique qui s'extrait de son nid de duvet .
    Les seins de Monique sont chauds comme des petites cailles et les fraises des bois , au milieu des aréoles , se durcissent sous ma bouche avide ....... Tous les deux nous aimons ces réveils ensoleillés , ou nous faisons l'amour , nus sur la mousse , a la limite du grand bois ou personne n'ose s'aventurer .
  accident--avion-03.jpg  Au village on l'appelle le bois du diable , mais nous libertaires , sans Dieu , nous n'avons pas peur du diable . On dit aussi dans le village que nous sentons le souffre , et la chaisière , vieille bigote et méchante langue , se signe en nous voyant . Le curé m'a même dit un jour je sais que vos coeurs sont purs mais ne faite plus l'amour derrière mon église . Monique en riant lui a même demandé s'il voulait bien nous prêter sa sacristie . Il ne s'en est même pas offusquer . C'est vrai qu'il a été prêtre-ouvrier , c'est presque un saint cet homme , pratiquant sa religion comme une religion d'amour ....... Le contraire des clowns des évêchés .........
    Aimez vous a dit son Dieu , alors nous Monsieur le Curé ....nous nous aimons partout ou on le peut ........
For-t-d-Ermenonville---All-e-de-sapins.jpg

 

    Mais ce matin , il y a dans l'air , quelque chose de bizarre ,comme une menace sourde .......écoute me dit Monique , les oiseaux ne chantent plus . Et j'écoute ce silence , car le silence est encore un bruit !
    On a l'impression que la nature entière s'est figée , même le petit nuage la-haut semble s'être arrêté . Plus de bruit sur le marais , les chuchotements des petites bêtes se sont tus . Puis un craquement de branche fait fuir les poules d'eaux dans la partie gauche du marais . Le héron habituel survole le marais mais ne se pose pas .
    Il n'y a pas de peur dans les yeux de Monique , simplement une interrogation .
D'un signe de tête je lui fait comprendre que je ne sait pas non plus . Aucun homme ne vient jamais dans cette partie du marais . La forêt proche est redevenu sauvage après son classement  il y aune vingtaine d'année déjà en zone expérimentale de forêt primaire . Même les gardes n'y viennent pas . Et s'il nous arrivait malheur ....... personne ne nous chercherait ici  . Aucune voie n'aboutit au marais, nous ne l'approchons que par des "coulée" de grands animaux .
Notre tente est posée sur une sorte de promontoire rocheux le dominant . Aucun animal ne peut causé une telle frayeur .
 BOIS-ET-CHEMINS-DE-CHEZ-MOI 0016   Alors qui , alors quoi ........ la nature est toujours figée . Pourtant sur notre passage les habitants du marais et de la forêt ne s'effraient même plus , même la superbe couleuvre a collier , la princesse du marais ne fuit plus a notre approche .
Sans bruit , en évitant de faire craquer les branches mortes , nous nous dirigeons vers le bout du marais d'où nous avons entendu le bruit d'un gros craquement de branche .
    Monique me retiens par la main pour me faire remarquer comme une empreinte humaine dans la boue de la roselière . L'empreinte d'un pied qui me semble bien petit ....... c'est pas de Monique , nous ne venons jamais dans cette partie du marais ......Alors ?
    Brusquement , un horrible cri d'angoisse , déchire le calme du marais et le  bruit de la chute d'un corps dans l'eau .Des cris aigus , une voix de crécelle , hurle , autant qu'elle le peut  " Au secours , au secours ........ "  puis comme des battements  de bras dans l'eau .......
    Pas de problème c'est une femme qui se débat dans l'eau du marécage ....... nous avançons avec prudence et soudain nous éclatons de rire , c'est la chaisière , la punaise de bénitier , qui se débat dans notre bénitier a nous !
    Monique , charitable , penche un arbrisseau vers la chaisière ,qui s'y accroche et que nous sortons de l'eau , une paire de jumelle encore autour du cou . Confuse et repentante , elle nous avoue nous avoir suivi et nous regarder avec les jumelles du curé , faire l'amour .
    Tu vois Marie -Madeleine lui dit Monique c'est le diable qui t'a sauvé et ton bon Dieu qui t'avait lâché . Monique , bonne pâte , allume un feu , l'a fait déshabiller pour sécher ses vêtements  . Mais la surprise c'est que Marie-Madeleine porte des dessus croquignolets .
   BOIS-ET-CHEMINS-DE-CHEZ-MOIN0003.jpg
    Elle n'est jamais revenue nous épier mais depuis on dit dans le village que le soir , l'ancien légionnaire se glisse par la porte du jardin dans la maison de Marie-Madeleine ........ l'amour est entré dans sa vie .
   
    Et Monique en redouble d'ardeur ......

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 10:30


    Le soleil se lève la bas derrière les montagnes , on le sent près a jaillir sur le causse bordant les gorges du Verdon . Brrr , il fait presque froid ce matin . Je rentre dans la tente retrouvé mon duvet ..... que certains appellent un sac de couchage .
Mais moi j'aime bien parler de duvet , cela évoque mieux le nid , l' endroit d'où la vie a jaillit ......
    Bien au chaud dans les plumes d'eider j'allait m'endormir quand le soleil a illuminé ma toile . Alors rien que pour saluer l'astre du jour je me lève et sort de la "guitoune" ......j'aime bien cette appellation !
    La bas , vers Castelane , un aigle monte dans le soleil , lui non plus se fout pas mal des interdictions du terrain militaire de Canjuers . Je ris car je l'ai traversé , de part en part , en partie de jour et l'autre de nuit , en frôlant les installations militaires . Comment pouvaient-ils penser qu'un mec serait assez fou pour les narguer ainsi .
    J'ai suivi un cheminement repéré la veille sur un carte IGN dont la précision est époustouflante . Repéré ..... oui, une fois , la sentinelle a hurlé qui va là , je me suis aplati , elle n'est pas venu voir . La nuit les sentinelles ne sont pas très courageuses . 
 femme 044   Le gus n'a pas insisté , soit il avait peur de se  déplacer dans le noir , soit il a pensé que c'était un de ces chiens sauvages qui vient se nourrir des déchets da la "Cuisine ".......Vers 4 heures du matin j'ai planté ma tente en dehors du camp .  Et là se situe le gag ..........   
    Je suis encore en train de m'étirer quand trois Jeeps remplis d'hommes en armes , m'entourent .
    Un petit sous-lieutenant en descend " vos papiers , mains derrière le dos "
- monsieur l'aspirant ,vous n'avez aucun  titre pour contrôler mes papiers .....surtout si je dois garder mes mains derrière le dos .......
    Un rire cristallin répond a ma réflexions et je vois une jolie militaire avec trois galons sur les épaules descendre d'une des jeep et se diriger vers moi avec un sourire lumineux .
- Bonjour Monsieur , vous avez vexer monsieur l'aspirant , je me présente , capitaine Eliane de Marencourt , officier de sécurité ........
- Mes hommages  , Mademoiselle de Marencourt .......
- Ho ,ho , courtois de plus dit-elle en riant .......
- Soyons net , je ne suis pas sur un terrain militaire et seul un gendarme a le droit de me demander mes papiers .......
- ha , ha , ha , pas facile l'ancien para dit-elle en remarquant , le brevet para en tissus cousu sur mon sac a dos , sorti pour le café .......
- Lieutenant dit-elle au petit aspirant , vous me laissez une jeep , j'ai pas besoin de chauffeur , rentrez au camp avec vos hommes ........et se tournant vers moi ...... vous m'offrirez bien un café .....
  Corolle--jpeg-copie-1.jpg  Même deux si elle veut . Je suis sous le charme de cette fille brune qui me rappelle les filles du soleil. Elle sent son pouvoir sur moi  , elle se rapproche et sa main se pose sur ma cuisse nu puisque je suis en short . Nous parlons ,de plus en plus près l'un de l'autre jusqu'au moment ou sa bouche se pose sur la mienne 

 

    A ce moment nous voyons approcher un ventilo ( hélicoptère dans le jargon militaire ) de la gendarmerie qui se pose a quelques mètres . Un gendarme en jaillit ,mat 49 (mitraillette) a la main . salut le capitaine et me demande mes papiers .
    Eliane s'interpose , le gendarme la salue a nouveau et lui dit que le Service de sécurité du Camp leur a demandé de contrôler un individu suspect - c'est moi - en limite du camp ...... Messieurs le chef de la sécurité du camp c'est moi  ....... il y a un instant de flottement....... et oui , c'est un femme .... et recevoir des ordres d'une femme est toujours mal considéré dans l'armée Française , peuplée de machos....les autres prennent le thé , le petit doigt en l'air !
    A regret semble -t-il , nos braves pandores repartent ........
   
    Cet intermède a agacé Eliane - ce p'tit con d'aspirant va savoir comment je m'appelle grogne-t-elle en reprenant sa jeep ........avec un baiser de feu dont elle a le secret  - attend moi ce soir ,je quitte mon service a 18 h.......A 18h15 , elle est là , en short ultra court avec un chemisier qui précise que ses seins sont libres ......
    En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire , elle plonge nue sous la tente . C'est pas une femme c'est le Vesuve .........j'ai vécu huit jours avec elle , puis je suis descendu dans la vallée me reposer !
   
Gifs-et-Photos-pour-articles 5893    Vous en souvenez vous , Madame la générale de Marencourt ....... bien au chaud devant la cheminée de votre mas du Bois de la Faye ....... nous étions fous l'un de l'autre et nous avons même fait l'amour sur une roche au ras du torrent  .......pas très loin de Castelane ....... vous étiez une jolie capitaine de moins  trente ans ........
   
    Dans l'armée , on dit que sa mère a fauté avec un officier "indigène " de l'armée Française , d'où ce teint mat et ses yeux noirs . Mais le Colonel , Marquis de Marencourt , son papa ,  n'en n'a jamais rien su .
   
MAQUETTISME 0188    Et le défilé des troupes continue devant la générale de Marencourt......dont la jupe ne m'a pas semblé très réglementaire....un peu courte ......souvenirs ....souvenirs

    Ah les cuisses de madame la générale ......

Les noms et les lieux sont inventés mais l'histoire est réelle c'est celle d'un vieil ami  légionnaire qui aimait marcher dans les causses ......

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:00


    Elle sent qu'il va se passer quelque chose et elle dit brutalement  "nous allons finir par nous assoupir ici , allons promener si tu le veux bien " . Elle rit en pensant a ses clientes qui ne l'on jamais vue habillée ainsi ..... et au bras d'un homme . Car elle lui a pris le bras et semble narguer ces bonnes dames qui se retournent sur ce couple insolite .
    Ils atteignent vite la promenade le long de la Seille . C'est la curiosité du jour . Le beau monsieur Vincent avec une Mademoiselle Clémentine transformée a son bras . Vous rendez-vous compte ma brave dame , elle n'était pas a la messe ce matin . Si elles savaient ces rombières comme Clémentine s'en fiche . Clem est heureuse , elle rit aux éclats à chaque plaisanterie de Vic .
    Arrivés au bout de la promenade ils ne font pas demi-tour comme c'est la coutume des gens biens ....non , elle pousse la petite barrière du pré du père Celestin et entraîne Vic sur le petit chemin étroit qui serpente le long de la rive .
  

BOIS-ET-CHEMINS-DE-CHEZ-MOI 0021


  Et ce qui devait arriver , arriva . A force de sentir la pointe du sein de Clem chatouillé son bras , il a une érection qu'il voudrait bien lui cacher . On pourrait les voir . Mais elle s'en fiche pas mal . Elle se plaque cotre lui , remonte sa robe sur ses cuisses nues et le vieil arbre secourable va amortir les secousses .
    Vic lui donne tout , son amour , son coeur , sa semence et sa liberté . Il est comme anéanti . il ne réfléchit plus . Il lui hurle "Je t'aime " et elle répond moi aussi ,
Il sait qu'il va être pieds et poings liés par cette belle plante . Il pense déjà que le "Lion d'Or " va perdre un client . Car Vic en toute circonstance envisage toujours la suite . Elle aussi , elle pense qu'il va falloir abattre la cloison entre sa chambre et celle de Vic . Ces deux là ne sont plus des gamins et sont parfaitement conscients de ce qui leur arrive .
    En riant il se dit que la fine mouche avait bien préparé sont piège car pas un instant aucun des deux ne pensent a une aventure sans suite . Ils découvrent ce qui manquait a leur petite vie tranquille . Elle n'est plus une oie blanche . Il ne veux rien savoir de son passé . Peu leur importe .
    Elle remet un peu d'ordre dans sa toilette lui prend la main et lentement ils retournent vers le village . Ils ne voient personnes , ils ne rencontrent personne , ils sont comme sur un nuage , dans un autre monde . Pourtant demain elle sait que que tout le village saura qu'elle a jeté son bonnet par dessus les moulins . Jusqu'à la ville on jacassera sur ce couple qui a osé braver le "Qu'en diras-t-on" ........
    Et pour faire bonne mesure ils prennent l'apéritif a la terrasse du "Lion d'Or" ou le patron ,vieux copain de Vic , les rejoint .
    " josette , trois whisky double "
    La petite serveuse ne savait même pas ou est la bouteille de Whisky . A l'heure du pastaga , ce breuvage de sauvage , est comme une insulte pour les joueurs de pétanque .
     De plus Vincent s'est installé a la table la plus en vue , celle de Monsieur le Maire , qui est obligé avec un sourire crispé d'en prendre une autre .
    Ils ont l'impression de se libérer des conventions ridicules de ces villages traditionalistes dominés par le curé et le monsieur du Château , qui en est naturellement le maire . Tous les trois viennent de dire "Merde" aux conventions et de se libérer d'années de contraintes .
    Le copain de Vic sait qu' "ils" viendrons tout de même consommer chez lui . Et Clem sait qu'elles viendrons tout de même lui acheter ses boutons .

    En rentrant a l'appartement il lui demande si ce soir elle lui fera ses fameuses fraises des bois a la crème chantilly .
    Je n'ai pas de crème chantilly lui dit-elle mais jusqu'à la fin de ta vie ,tu auras toujours deux petites fraise des bois , sous ta bouche , sous ta main , regarde......

    Elle a enlevé sa robe et promène sur sa bouche ; ses petits tétons , ses petites fraise des bois ..........

    Femme que vous êtes jolies !

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 00:30

    Vincent de retour a Gombrie sur Seille loge au dessus de la mercerie du village . Il est né dans ce village . S'en était éloigné pour faire son "temps" en Algérie .
    Il avait échappé a tous les dangers militaires de l'époque , les fellaghas dans les djebels et les blennos ("chaude-pisse") de la rue des "maisons closes"  . Puis ayant rempilé mais dans la Garde Républicaine a cheval avait fait connaissance avec les catins de la Républiques accompagnant les VIP dans les soirées officielles . Faut dire que Vincent , sabre au clair , sur son bel alezan , avait de quoi rendrent folles ces excitées nocturnes .
    Rentré au village , toujours seul , il avait loué ce petit deux pièces qui suffisait amplement a son bonheur et son confort . Il avait pris pension , midi et soir , a l'Hôtel du Lion d'Or dont le patron était un copain d'enfance .   
    Sa logeuse est une petite femme effacée qui a racheté immeuble et boutique et vend ses boutons et ses colifichets avec toujours un mot gentil pour ses clientes .
Habillée sobrement  sans coquetterie elle en impose aux vieilles chouettes qui hante le bénitier car elle a de la religion . Et oui , elle fréquente assidûment la petite messe de  sept heure , celle de onze heures c'est pour les comédiens du dimanche qui vont a la messe parce que quand on est riche on doit se faire voir , chrétien et catholique toujours !
    Vincent lui , ne vas pas a la messe ,on le pense même Franc Maçon . Et puis parfois on l'entend chanter , fenêtre ouverte  "As tu connu la putain de Nancy qu'a foutu la vérole a toute la cavalerie" . Ce qui fait fuir , en relevant leurs jupes... longues ... ces dames patronnesses .......  pour courir plus vite entendre le sermon de Monseigneur venu visiter le vieux curé .
    Vincent raconte qu'a Paris  , dans le jardin de l'Elysée , il a vu le nonce apostolique, peloter les fesses d'une princesse....ha ha ha !


    BOIS-ET-CHEMINS-DE-CHEZ-MOI_5809.jpg

 

   

    Aujourd'hui il fait beau , Clémentine sa logeuse , mercière heureuse , chantonne dans son appartement qui fait face au deux pièces de Vincent .
      Sur le pallier les deux portes s'ouvrent en même temps . Bonjour mademoiselle Clémentine , bonjour monsieur Vincent . Sans maquillage il y a du rose sur ses joues , le soleil qui joue sur ses cheveux de blonde vénitienne , la fait soudain paraître très belle aux yeux du garnement de la Garde Républicaine .
    Sans réfléchir , elle se rapproche du vieux coureur de jupon . Nous pourrions faire connaissance lui dit-elle , si vous êtes libre demain a midi , je vous invite a déjeuner...... a la bonne franquette ajoute-t-elle  je vous ferais goûter ma spécialité  " Les fraises des bois a la crème Chantilly ".......... il est surpris et en bredouillant il lui répond qu'il est libre . Elle rougit un peu plus et se sauve vers sa boutique en lui criant , a demain !

    Mademoiselle Clémentine, trottine de la cuisine a la salle a manger sous l'oeil admirateur de Vincent . C'est vrai qu'elle a revêtu une robe claire , mettant en valeur ses formes , qu'il découvre harmonieuses . Plus rien a voir avec ses robes strictes habituelles dans lesquelles il la voyait jusqu'à ce jour . De plus il remarque qu'il ne l'a pas entendu aller a la messe ce matin .
    " Vous pouvez m'appeler Clem " lui dit-elle en lui offrant un whisky qu'elle n'a pas dû acheter au supermarché de la ville . Avec le whisky elle lui offre a la vision d'une poitrine , petite , mais audacieuse qui perce de ses pointes un léger caraco de soie du plus bel effet . Il sent qu'il va bégayer a nouveau mais il se reprend pour lui dire " Vous pouvez m'appeler Vic , comme le faisaient mes copains a la Garde ".
    Elle avait peur de découvrir un butor sur de lui , elle découvre un garçon charmant , dont le front bien dégarnit  n'est pas sans charme . Il croyait déjeuner avec une grenouille de bénitier , il découvre une fille moderne , aguichante même .
Assauts d'amabilités et le vin aidant , un Château Neuf du Pape de la bonne année , le vous est devenu tu , vers la fin du repas .
    Les desserts sont passés et pas de fraises des bois . Il n'ose pas lui demander . Le café , un moka ,dans le petit salon les fait se rapprocher . Le genou de la belle vient doucement bouger le long de la cuisse de Vic . La petite et si fine fermeture éclair de la la robe de Clem semble glisser doucement pour lui offrir une vision plus large de sa poitrine . Il respire fort , elle aussi .
    Il ose timidement ..... tu m'avais promis des fraises des bois .......
    C'est pour ce soir VIc .......
    Car elle a insisté pour qu'il revienne le soir ...... il apprécie........   
   

     Ils n'ont pas envie de se quitter ......cela se sent ......


A suivre .....


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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 10:45
    Aujourd'hui le marais du trou d'enfer n'est plus , un ingénieur et une armée de cols blancs , a ne pas  confondre avec les canards cols verts beaucoup plus intelligents , se sont acharnés a détruire ce lieu extraordinaire , les cons ......... Ils l'avaient , pour le détruire , appelé le " Trou a merde " et le maire de l'époque , un noble bilieux , fin de race , cul béni et bien a droite , avait décidé ......seul comme d'habitude , la mort de ce souvenir de mon enfance ......... Il parait même que lui et sa suite de petits notables locaux étaient des écologistes . Mon cheval en a ri pendant des semaines de leur écologie polluante !

    Je me souviens d'un jour d'été , j'avais quel âge , quatorze ans , quinze ans , je ne sais plus ,c'est si loin et si proche pourtant .....

.........    Ce matin le soleil est déjà chaud , les hirondelles sont déjà hautes dans le ciel et leurs arabesques m'enchantent . Mon copain m'a quitté pour des vacances dans sa famille en Bretagne .
    Comme tous les jours maman m'interdit d'aller au marais et surtout de ne pas approcher cette fille du marais que les vieilles disent mariée avec le diable . C'est normal le marais s'appelle le trou d'enfer . Mais il y a longtemps que je ne crois plus a leurs histoires , a ces vieilles maquerelles . Je ne sais pas ce que veut dire maquerelle mais le grand-père dans ses jour de colère les appellent ainsi . Lui il doit savoir . 
    L'entrée du marais , un petit chemin un peu spongieux par endroit , c'est normal , on marche presque sur l'eau . J'ai un peu peur de m'enfoncer dans le sol quand je sens la souplesse de cette croûte marécageuse , mais la curiosité me fait continuer . La-bas , au dessus des roseaux un héron s'envole . Il est balourd au sol mais une fois en l'air il file comme une flèche d'argent . Une belle flèche mais un peu lente . Ou vas tu bel oiseau ? Cou relevé , bec en avant , avec un battement lent de ses grandes ailes ,  il disparaît a belle altitude .......
    L'appel sonore des poules d'eau répond au croassement d'un grand corbeau noir qui ne semble pas tout a fait a son aise dans cette univers d'eau stagnante . Au bord du chemin il y a un petit courant dans l'eau . C'est la source de la colline qui se dirige tranquillement vers la sortie forestière du marais . Quelques poissons de petite taille la remonte ......attention au brochet de l'étang du milieu .
    A travers la roselière j'aperçoit enfin la cabane qu'on dirait presque construite sur l'eau . C'est l'habitation du diable et de sa fille . Ce diable là , au village , on l'appelle l'anguille . Il vit avec les produits de sa pèche qu'il vend aux auberges du coin . Sa fille ramasse tous les objets en métal , dans les poubelles , pour les tordre , les souder , pour en faire des objets insolites qu'elle vend....cher .....aux gens de la ville . Il parait que c'est une artiste !
    Personne n'ose approcher la cabane du diable . Mais aujourd'hui je n'ai pas peur . Je veux la revoir . L'autre jour je l'ai aperçue , nue dans l'étang . Je suis resté longtemps a admirer ce corps de nymphe qui s'offrait au soleil . Sa jeunesse explosait sous les rayons chauds de l'astre du jour .
    Elle est seule devant sa cabane . Un petit caraco cache mal ses seins sans contrainte . Sa grande chevelure de gitane descend sur ses reins a peine couvert par une sorte de pagne . J'approche doucement mais elle a décelé mon approche .
    Viens-dit elle-si tu n'as pas peur du diable !
    Je ne répond pas , aucun son ne peut sortir de ma gorge , serrée par l'émotion devant tant de beauté . La beauté du diable . Elle prend ma main me fait monter sur le ponton qui domine le marais et l'accès a l'étang . Je m'aperçois que la cabane semble confortable et construite sur une sorte d'îlot rocheux . Elle me fait asseoir a coté d'elle sur le ponton , pose ma main sur sa cuisse nue .....Tu vois que je ne suis pas une créature du diable mais un fille en chair et en os et je suis même baptisée précise-t-elle en me montrant la petite croix entre ses seins .
 
BOIS-ET-CHEMINS-DE-CHEZ-MOI_5812.jpg

  Puis elle se dénude entièrement......j'en tremble tellement  elle est belle . Elle me dit d'en faire autant pour aller nous baigner dans l'étang . Je la suis dans l'eau . Après avoir jouer dans dans cet univers liquide , nous nous séchons sur la petite pente gazonnée , toujours entièrement nus .
    La tête a l'ombre je me suis endormi , ce sont ses longs cheveux noirs , qui se promènent sur mon visage et sur mon corps  , qui me réveillent . Mais il est tard et je dois repartir . Elle pose ses lèvres sur les miennes et dans un souffle elle me dit 

    -tu reviens demain , je t'apprendrai l'amour !
   
    Je suis revenu tous les jours pendant ces longues vacances et j'ai vécu le retour a l'école comme un drame car elle me manquait , sa peau de gitane , sa bouche , ses seins ........ nous n'avons jamais fait vraiment l'amour . Nous nous caressions longuement , nous nous donnions mutuellement du plaisir pour ne pas risquer de la mettre enceinte . Nous avions convenu d'attendre un peu . Notre amour était fait de plein de douceur , de tendresse , deux enfants qui s'aimaient .
    Puis un jour une nuage de fumée s'est élevé du Marais . Le diable dans un accès de folie avait tué sa fille et s'était suicidé après ! Les deux corps furent retrouvé carbonisés . Maman n'a jamais compris ou trop bien compris pourquoi j'allais souvent lancer des fleurs dans la petite riviere du marais .

    Fille du Marais , c'est avec un coeur de gamin que je me souviens de toi .
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 08:43
    Certains de mes copains élevés au sein m'ont toujours dit qu'ils avaient le souvenirs de la gourmandise de la tétée....j'ai été étonné du mot , gourmandise ! je dois avouer que je ne me souviens pas de mes biberons ....... sans rire !
    Je n'ai aucun souvenirs d'un contact charnel avec ma mère mais j'entend toujours ses chansons . Ma mère me chantait des chansons ......que je ne comprenais pas toujours ou qui me faisaient pleurer comme le  "Vieux Pataud " ou les " roses blanches" . Depuis j'ai horreur des roses blanches , pour moi , inconsciemment , elles sont la mort .
    C'est une voisine de l'âge de ma grand-mère qui m'a expliqué , quand j'avais trois ans peut-être , que ma mère avait un problème avec son lait mais surtout , comme c' était la mode a cette époque , il ne fallait pas abîmer ses seins pour nourrir le bébé ! En m'expliquant cela , elle glissait ma main dans son caraco ou je lui caressai ses seins ou les tripotai  a pleine main . Cela faisait bien rire les joueurs de cartes de ses longues veillées . Et je revois encore la vieille cheminée et cette pièce enfumée par les beloteurs . Dans mes souvenirs c'est mon véritable premier contact charnel avec une femme .
    Quand je suis parti au régiment , avant de prendre le train j'ai été l'embrasser ma vieille Doudou et je lui ai rappelé ces veillées , ma main dans son corsage . Ces veillées ou j'avais tant de plaisir a le faire ....en riant elle m'a surpris en me   répondant .....mais moi aussi j'y prenais  beaucoup de plaisir !
    Ce n'est que beaucoup plus tard que j'allais renouer un contact charnel avec une presque femme , ma Glaneuse de la Tour Eiffel ( voir mon article ) . Avant elle , dans les chahuts avec des petites camarades de jeux , j'arrivais parfois a peloter leurs petites poitrines naissantes .....ce qui nous faisait rougir tous les deux . Mais certaines ne disaient rien et je les embrassais dans le cou .
    Après l'aventure avec ma glaneuse de la Tour Eiffel . J'avais  perdu beaucoup de ma naïveté et les filles n'étaient plus des "Quilles" car je "savais" ces petits corps chauds et doux et je rêvais  d'elles .
    De cette aventure et de ma petite enfance , date mon admiration de la poitrine féminine . Qui y a-t-il de plus beau qu'un sein , dans sa forme qui se termine par cette aréole et le téton en forme de fraise des bois . Courbet a peint l'origine du monde , moi c'est la première nourriture du monde que je vénère .
    Mais pourquoi mettre a l'index ce tableau de Courbet , c'est tout le mystère de la femme , le mystère de la création . Je me refuse a faire comme certain et parler de reproduction . Non , chaque naissance est une création . Il faut tellement de circonstances pour créé un nouvel être .
    Le mont de Vénus , est dénudé , abîmé , par les horreurs de l'amour payant et de la pornographie ..Et pourtant cette toison de velours ou cette broussaille de maquis est l'attrait du verger originel . Vous ne croyez tout de même pas que c'est une pomme que ce bon monsieur Adam a croqué !
    Et on ne parle jamais assez du velours des cuisses de nos partenaires . L'amour barbare , l'amour brutal , n'est pas amour . Je sais que certaines femmes aiment être brutalisées , a la hussarde ou avec une violence de bête !
Ho ........, jamais connu ce modèle de femme ! Heureusement pour moi .

    Messieurs ne les rendez pas frigides , aimez les avec tendresse ! La douceur n'exclue pas le plaisir . Pensez a elle avant de penser a vous , le plaisir partagé n'en sera que meilleur  . Et surtout évitez a tout bout de "chant" de dire qu'elle a un beau cul . On a l'impression que toutes vos pensées se focalisent sur cette partie charnue de son anatomie . Mais n'en déduisez pas que je me désintéresse du mouvement lascif de ces petites fesses . Tout est permis en amour , a condition que ce soit un désir commun qui sans cela dégrade la femme .....et celui qui lui impose .
    Mais je reconnais que la premier chose qui m'attire chez une femme ce sont ses jambes , la manière dont elle les bougent . La démarche de la Parisienne est un régal . Je reconnais que je suis ma femme des yeux quand elle virevolte avec grâce entre les rayons d'un marché ou d'un grand magasin . J'admire ses jambes et sa démarche aérienne . Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde rien que pour ses jambes mais maintenant elle marche trop vite pour moi  !
    Mais je reconnais qu'a mon âge je n'ai pas encore compris le fonctionnement de cet être adorable qu'est la femme . L'illogisme féminin m'a toujours étonné , pour le même geste ou le même comportement , un jour elle vous embrasse  , le lendemain elle vous engueule ! J'ai compris que quand elle a décidé de ne pas comprendre inutile de vous perdre en explication vous ne la ferez pas changer d'idée .
  
     Mais malgré tous leurs défauts , on les aiment a la folie !
     Pas d'accord avec moi ?
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 09:03
    Cette nuit j'ai rêver de Sylvie . Elle nous arrivait tout droit de la Tour Eiffel......et j'avais  douze ans , elle treize . Son frère , Jérome , était devenu un bon copain , un très bon copain .........

    ........ jérome se précipite vers moi  - Jean , elle arrive ce soir au train de 7 h  -
- alors c'est fini tu ne vas plus jouer avec moi ....
- mais si , tu verras , c'est un vrai garçon manqué et maman l'habille avec des culottes courtes comme moi .....
- elle voudra bien jouer avec moi  ?
- bien sûr , je lui ai déjà parler de toi ....

    Le lendemain matin , Sylvie est devant moi , jolie petite brunette aux cheveux
attachés comme une queue de cheval . Elle a ri  a pleine bouche quand je me suis un peu reculé quand elle m'a embrassé .
- tu as peur des filles ou c'est parceque je viens de Paris .....
- peut-être les deux . Cette après midi nous allons glaner avec ton frère , tu viens ?
- bien sûr , je serai la glaneuse de Tour Eiffel dit-elle en riant .

    Et nous voila tous en train de glaner dans le champs du Père Boucheron .De beaux épis de blé laissé par la moissonneuse sont serrés dans un cabas que porte  Jêrome . Je regarde avec un certain trouble que je n'analyse pas les cuisses fuselées de Sylvie qui sortent de son short couleur sable , confectionné par sa maman . Short c'est un mot nouveau pour moi , ici on dit culotte et pantalon quand c'est long .
    Nous commençons a être un peu fatigués , Jérome part avec un attelage porter notre "récolte" a la grand-mère pour ses poules . Sylvie m'entraîne a l'ombre de la haie . Cela fait du bien cette fraîcheur après la chaleur torride du champs de blé . Pour mieux respirer j'ouvre ma chemisette et je deviens tout rouge quand Sylvie fait la même chose .....
Toujours en riant , après avoir regardé de droite a gauche si nous sommes bien seuls  elle prend ma main et me fait sentir , caresser même , les deux bosses qu'elle a sur la poitrine .
- tu vois mes seins sont en train de pousser .....;
- tu répond pas ......
- si .....je bredouille ....mais c'est la première fois qu'une fille me laisse faire cela , c'est doux tes seins et j'ai envie de les embrasser ......et boire ton lait .....
- mais j'ai pas de lait pour le moment , pour avoir du lait il faut être enceinte .
- seulement les embrasser .....;
   
    Et puis tout doucement nous nous sommes allongés , l'un a coté de l'autre , chemisettes ouvertes mais pas sans pantalons . Innocence de la puberté , elle s'est allongée sur moi , a poser sa tête sur mon épaule et elle s' est endormie . Je n'osais plus bouger et je me souviens du parfum de ses cheveux .
   
     Nous sommes revenus des champs en nous tenant par la main , presque comme des amoureux , portant nous n'étions encore que des enfants . Le lendemain nous sommes repartis vers les bois de la Chapelle et bien cachés dans une sorte de cabane de lianes , elle m'a raconté comment les adultes faisaient l'amour , tout ce que sa grande soeur de dix neuf ans lui a dévoilé . Nous nous sommes couchés a nouveau ,l'un contre l'autre , sans la chemisette mais nous n'osions rien faire de plus . Nous pensions que le monde était a nous et que allions nous marier un jour et nous aimer toute notre vie .
    Seulement voila , nous étions beaucoup trop heureux dans ce petit nid de lianes ou a la fin nous nous couchions nus l'un contre l'autre . Mais son frère était très jaloux et il a sans doute raconter notre histoire a sa mère . Un jour elle est arrivé en pleurant - demain maman m'envoie chez une tante .....en Province . La grand-mère a eu beau dire - ils ne font rien de mal ce sont des enfants , je n'ai plus jamais revu Sylvie .
    Sa grand-mère étant morte, la maison a été vendu et plus personne de la famille n'est revenu dans mon village .
    Pourtant le dernier jour , je n'ose pas le décrire   mais elle m'a donné un immense plaisir , un don que seule une presque femme pouvait me faire
   
    Cette histoire est strictement véridique , j'ai seulement changé les prénoms . Nous avions encore la fraîcheur des enfants . Vous avez sans doute vécu ce genre de découverte qui m'avait profondément marquée et qui , du jour au lendemain , a modifié mon comportement vis a vis de celles que nous appelions encore " Les quilles " .

    Je  t'ai garder dans mon coeur , ma glaneuse de la Tour Eiffel.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 10:44

    Dans notre société de folie existentielle ou les vieux ont de plus en plus de mal a accepter la robotisation du plaisir , les excès du sexe a la une , je revois les haies de ma jeunesse ............
     
 
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   Au bout du village , le chemin de la foret , réchauffe nos jambes nues sous un beau soleil de printemps . Les oiseaux chantent dans les buissons et leurs parades d'amour me font penser que le corsage de Linette ferait bien mon bonheur pour une parade dans les prés .
    Je tente de lui prendre la main .....qu'elle m'abandonne enfin avec un petit regard malicieux . Ses beaux yeux verts , sous ses cheveux d'or qui encadrent son visage et tombe en  cascade dans son dos et sur ses seins , sont rieurs maintenant .
    Nous descendons vers la source et dans le  petit vallon la chaleur augmente , linette enlève sa petite veste qui était déjà largement ouverte et échancre corsage . Je ceint mes reins de mon pull et ouvre largement ma chemise . Linette , la fine mouche fait l'étonnée - mais tu a déjà du poil sur la poitrine dit-elle en riant......... dans la fausse pudeur de ses seize ans .
    Quand j'approche ma main de son corsage elle ne rit plus et son visage est grave comme si elle s'apprêtait a accomplir une geste irrémédiable . Nos respirations deviennent plus syncopées , nos voix plus rauque , son "Non "
éclate comme une suprême défense . Les suivants seront moins convaincants .
    Ma main insiste et bientôt c'est un petit pigeon frémissant que je caresse doucement , sa bouche se niche sous mon coup , elle se renverse en arrière m'entraînant sur la mousse de la source . Elle se débarrasse de son corsage et sa jupe remonte sur ses cuisses .
    Je deviens fou , je la dévore de baisers , depuis ses seins jusqu'à la source de vie . Nos corps maintenant nus se cherchent et se repoussent .
Je retarde au maximum , un geste doux et violent a la fois , qui fera d'elle une femme ........
.....

   
     C'est ainsi que nous vivions l'amour dans les années cinquante , les filles étaient belles , naturelles , et le bonheur était dans le pré ou derrière la haie . Un de nos petits coins d'amoureux se trouvait juste derrière l'église , dans l'encoignure du mur de la sacristie , derrière  l'autel de la Sainte Vierge et sous sa protection combien de filles du village ont perdu leur virginité .
    Au catéchisme on apprenait " Aimez vous les uns , les autres" , donc on ne péchait pas on appliquait .
    J'ai retrouvé Linette , trente après qu'elle se soit mariée à l'autre bout de la France ,  "  Tu te souviens de la source ....... me dit-elle avec un air coquin !
    Elle ne s'appelle pas Linette mais elle lira peut-être ce texte , la bas dans son massif du Lubéron . Plus de cinquante ans se sont écoulés .........

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 09:46

 undefined   Ton corps nu , ton corps repu dont des perles de sueur sous la lumière pale de la lune révèlent la beauté sauvage . Amante féroce mais dont la bouche n'est que miel . Amante folle dont les seins aimantent ma bouche .
Subjugué par tant de beauté , tant de plénitude , je reste sans force aux pieds de ma déesse de la nuit . Et pourtant nous savons que le jour nous séparera , que nous reprendrons nos allures vagabondes . Nous irons par le monde rechercher un autre amour , rechercher l'impossible amour .
    Tiens tes lèvres bougent , elles expriment une possible interrogation . Une possible soumission a mon désir renaissant . Je bois ton souffle , je caresse tes hanche , nous roulons au dela de la couverture qui nous protégeait du sol . Suivant un processus immuable , souffle mêlés nous retomberons sur  terre après avoir frôlé le paradis .
    Une chouette chante notre amour dans le grand chêne voisin , son vol léger , sans bruit , un peu irréel est venu nous frôler . Nous aimons cet oiseau que tant d'imbéciles , de criminels même , crucifiaient sur les portes des granges . Petite chouette continue a nous accompagner dans nos jeux de nuit .
    Assis au bord de la tente nous la regardons  passer et repasser , alimentant ses petits dans un trou du vieil arbre . Mais les premières lueurs du jour commencent a éclairer la canopée , une fouine vient de sauter le petit fossé qui borde la prairie .
    Le soleil commence a poindre sérieusement et allume l'horizon comme un projecteur sur un décors féerique . Subitement tu te lève , superbe tanagra , tu étire tes membres dans le soleil et tu chante . Un chant sans parole , un chant un peu guttural au départ devenant comme un roucoulement , comme une plainte qui m'électrise . Le soleil te nimbe d'une lumière irréelle comme une déesse de l'Olympe . je n'en peux plus et je t'attire vers moi . Tant pis pour notre emploi du temps ,il s'arrête sur notre amour ..........

Base  de Luxeuil - 17h 21 - La mission 541 est annulé - Pilote disparu quelque part en Auvergne ..........

Roissy-Airport - Vol 41.699 - pour Los Angeles annulé - nous avons perdu l'hôtesse de l'air .........

    Sous la voûte de notre chêne , la petite chouette Athéna , nous saoule de ses hou-hou de joie , un jour de plus pour notre amour , Los Angeles attendra, la 541 aussi .

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Présentation

  • : le blog de Jean Le Francilien
  • : journal d'un vieux raleur mais bon coeur , a fait son service militaire en Algérie 1954, 55,56 , ancien para pour le sport et pas pour la guerre , viscéralement a gauche pour la justice et la liberté .
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Profil

  • jean le francilien
  • suis raleur , critique, mais bon coeur . J'admets tres bien l'humour mªme sur mon physique de vieux pépé. J'aime la jeunesse qui en général me le rend bien . J'aime la vie avec passion !
  • suis raleur , critique, mais bon coeur . J'admets tres bien l'humour mªme sur mon physique de vieux pépé. J'aime la jeunesse qui en général me le rend bien . J'aime la vie avec passion !

Texte Libre

IL ÉTAIT MON AMI , MON CONFIDENT ......

..... NOUS NE T'OUBLIONS PAS MON TIGROO ......LA DOUCEUR MÊME ......CELUI QUI T'A TUÉ EST UN MONSTRE , IL PAIERA SA MÉCHANCETÉ .....

LE JARDIN DE MA FEMME 0222

Il était très beau ......RSCN0209                                              avec son frère ,ils ne se quittaient pas ....

LES-CHATONS 0627

Là,après le premier plomb,devenu borgne.....le deuxième dans l'oeil droit ,un an après , l'a tué !

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